
Le Groupe d’initiatives et de recherches appliquées au milieu (GIRAM) publie une étude démontrant la rentabilité de développer le port en eau profonde de Sept-Îles plutôt que celui de Beauport.
L’administration portuaire de Québec souhaite obtenir une subvention de 190 millions de dollars pour accueillir des navires de 24 mètres de large.
Toutefois, pour que ces géants des mers puissent naviguer entre L’Isle-aux-Coudres et l’île d’Orléans, il faudrait draguer les hauts fonds du Saint-Laurent.
Le Groupe de recherche estime que le gouvernement doit miser sur la Côte-Nord pour qu’elle devienne une plaque tournante dans l’Atlantique.
« Il faut envisager que le Québec se dote d’une espèce de plaque tournante en aval de Québec, souligne Pierre-Paul Sénéchal, président du Groupe d’initiatives et de recherches appliquées au milieu. Il n’y a pas d’autres endroits finalement que Sept-Îles, parce que sur la rive sud du Québec, on est en eau très peu profonde et il faut d’immenses travaux, alors lorsqu’on va du côté de Sept-Îles, on est en eau profonde beaucoup plus qu’à Québec. »
Selon Pierre-Paul Sénéchal, Sept-Îles dispose d’un avantage à long terme, puisque la tendance lourde est que les navires vont continuer d’être de plus en plus gros et que le tirant d’eau moyen au port de Québec est de 15 mètres, alors qu’à Sept-Îles, il est de 25 mètres.
Les gros navires à venir serviraient surtout au transfert d’hydrocarbures, note le président du GIRAM.