Villeneuve 2014 – Le Port de Québec comme mégaprojet – Une insertion territoriale difficile
Port/City relation (Jean-Paul Rodrigue, Hofstra University, New York, USA)
Lavaud-Letilleul 2007 – Ports – La tentation du tout-réseau face aux pesanteurs du territoire
Ducruet 2005 – Structures et dynamiques spatiales des villes portuaires – Du local au mondial
Hoyle 2000 – Global and local change on port-city waterfront
Prelorenzo 2011 – La ville portuaire – Un nouveau regard – Evolutions et mutations
Extraits de Prelorenzo 2011:
« Tandis que le port étend ses activités loin du site originel et que la représentation des « métiers » traditionnels de la manutention et de la navigation dans l’emploi local s’affaiblit, se manifeste un regain d’intérêt des citadins pour les espaces et les fonctions maritimes. Il n’est guère de ville portuaire, grande ou petite, qui n’ait aujourd’hui dans ses cartons un ou des projets d’urbanisme littoral, qu’il s’agisse du linéaire portuaire, des rivages balnéaires ou des côtes naturelles. »
« À partir des années soixante la ville devient un lieu et un temps de loisirs de plein air et les populations urbaines aspirent à disposer, au sein même de leur vie et de leur ville quotidiennes, de situations balnéaires. La compétition se fait vive dès lors entre les fonctions de « consommation » – qui se révèlent vite en fait des fonctions de haute rentabilité économique – et les fonctions portuaires, « productives » au sens hérité de
l’économie du XIXe siècle. »
« Dans le rêve de la ville bleue, la nature flirte avec la ville. Aussi les vastes espaces libérés – ou libérables – par l’activité portuaire sont-ils perçus comme d’inappréciables opportunités pour des opérations urbaines d’envergure et deviennent-ils les enjeux de négociations de premier rang entre les acteurs publics et privés. Nous notons toutefois que la plupart de ces grands projets urbains, y compris les plus ambitieux ou les plus utopiques, […] restent timides, voire muets, en ce qui concerne les usages autres que contemplatifs de l’eau. On peut se demander s’il est possible de reconquérir des quais désertés et demeurés longtemps inaccessibles et de réinventer une nouvelle ville en relation avec l’eau, en laissant la rivière, le lac ou le bord de mer dans leur état actuel de stérilité qu’aggrave leur statut « d’espace libre » ou, plus vaguement encore, « d’espace naturel ». Traiter un plan d’eau comme une place bleue, n’est-ce pas en dénaturer le sens et en ruiner la vitalité. »
Canadian Sailings – Ircha 2012 – Social license for ports
Extrait de Ircha 2012:
« Global economic growth has led to increased commodity throughput in many Canadian ports. This throughput often has little, if any, relevance to the local or even regional community. The cargo volumes are often destined for far inland markets in central Canada and the U.S. The net result can be “global change – local pain.” The inland beneficiaries of the commodity flows normally do not suffer from the negative externalities emanating from the port’s cargo-handling operations. As a result, the port’s host community may not always welcome an increased cargo throughput as it may generate traffic delays from lengthy freight trains, congested highways, limited access to the waterfront, and environmental pollution (air, noise, light spillage, water, dust). Without appropriate recognition of these negative externalities and effective steps to mitigate their impacts, local communities may act to prevent port expansion. The underlying issue in port-community relations is “who gains versus who pays” – this is essentially an equity concern. »