Nicolas Saillant, Journal de Québec, publié le 20 janvier 2020
Dans le cadre du 2e recours collectif contre l’administration portuaire de Québec, les représentants des résidents ont concédé que 60 % des résidents inclus dans la zone ne se qualifient pas pour une indemnisation.
C’est ce que l’avocat des demandeurs Véronique Lalande et son conjoint a annoncé dans le cadre des plaidoiries qui se déroulent cette semaine.
Ce deuxième recours touchait initialement une plus large zone ainsi qu’une période plus grande débutant à l’automne 2010 et se terminant au 31 août 2019.
Au départ, l’ensemble des quartiers de la Basse-Ville de Québec étaient inclus dans ce recours, soit quelque 36 650 résidents selon les chiffres de 2016.
Or, Me François Pinard-Thériault a indiqué que 23 290 de ces résidents ne se qualifiaient pas pour un dédommagement, selon la jurisprudence dans ce type de cause.
C’est essentiellement le quartier Saint-Sauveur, une partie de St-Roch et le nord de Limoilou qui se trouvaient dans la zone noire et qui sont maintenant exclus du recours.
Les quelque 6642 résidents de la zone jaune, c’est-à-dire le Vieux-Limoilou, et les 6718 résidents de la zone rouge, Vanier et le quartier Maizerets, seraient indemnisés si le juge Jacques G. Bouchard donne raison aux demandeurs.
750 $ à 1000 $ par année
Les demandeurs se basent sur le fait que les quelque 80 résidents de ces deux zones interrogés ont dit avoir composé avec une poussière en « quantité excessive » pendant cette période. Les résidents de la zone jaune du Vieux-Limoilou, plus touchés en raison des vents dominants, devraient recevoir 1000 $ par année pour la période de 2010-2019, selon les demandeurs.
Quant à la zone rouge de Vanier, les résidents devraient recevoir 750 $ par année, toujours selon les demandeurs. Arrimage Québec fera ses plaidoiries mercredi.