Jean-Luc Lavallée, Journal de Québec, 28 septembre 2017
Régis Labeaume propose d’enrocher les berges du fleuve à Beauport, s’il le faut, pour prolonger la promenade Samuel-De Champlain avec une piste cyclable et un sentier jusqu’au pont de l’île d’Orléans.
Comme le révélait Le Journal en avril dernier, le maire sortant veut forcer le gouvernement du Québec et la Commission de la capitale nationale du Québec (CCNQ) à modifier leurs plans pour la phase 4 de la promenade Samuel-De Champlain, qu’il ne juge pas assez ambitieuse.
Il n’a pas l’intention de se contenter de quelques points d’accès au fleuve ici et là sur une distance de 8 km entre la baie de Beauport et la chute Montmorency. Il voit beaucoup plus grand.
«La population de l’est de la ville mérite le même traitement que les riverains de l’ouest de la ville qui profitent depuis quelques années de berges aménagées de façon remarquable», a déclaré le maire sortant lors d’un point de presse à l’étang de la Côte, situé entre le boulevard Sainte-Anne et l’autoroute Dufferin-Montmorency.
Le maire sortant s’est même dit prêt à investir 2 millions $ dans les trois prochaines années pour redessiner le projet afin que les gens de Beauport aient droit à un aménagement comparable à «ce qui existe présentement entre le pont de Québec et la côte de Sillery».
Les travaux de la phase 3, entre la côte de Sillery et la côte Gilmour, doivent s’échelonner entre 2018 et 2020, a-t-il rappelé. Il souhaite que ceux de la phase 4 à Beauport débutent en 2021.
Enrocher le fleuve Saint-Laurent
Conscient du manque d’espace entre l’autoroute Dufferin-Montmorency et le fleuve, à plusieurs endroits, Régis Labeaume suggère tout simplement l’enrochement. «On va faire exactement ce qu’ils ont fait entre le quai des Cageux et le pont de Québec; on va enrocher et construire la piste cyclable et le sentier piétonnier», a-t-il précisé.
Les coûts élevés d’une telle opération avaient toutefois rebuté la CCNQ au printemps. Le maire s’est bien gardé d’évaluer le montant des travaux en point de presse. Il a cependant indiqué qu’il a déjà entamé des pourparlers à ce sujet avec la nouvelle directrice générale de la CCNQ, Marie Claire Ouellet, nommée récemment par le gouvernement libéral.