Les terrains de Rabaska ne sont pas à vendre

Annie Morin, Le Soleil, publié le 12 octobre 2016

(Québec) Les terrains de Rabaska en bordure du fleuve Saint-Laurent, à Lévis, ne sont pas à vendre. Du moins pour le moment.

André L’Écuyer, porte-parole du projet de terminal méthanier, conserve le même discours malgré l’intérêt manifesté par les membres de la nouvelle zone industrialo-portuaire Québec-Lévis pour des terrains de part et d’autre du fleuve. Ceux détenus par Rabaska sont les seuls capables d’accueillir un port en eau profonde, conformément au schéma d’aménagement de Lévis.

«Le projet n’a jamais été définitivement abandonné. Les partenaires voulaient qu’on garde la possibilité de faire le projet, même si dans l’état actuel du marché, ce n’est pas envisageable», a fait remarquer M. L’Écuyer, en référence à la chute des prix du gaz naturel.

Reprenant les propos de Sophie Brochu, présidente et chef de la direction de Gaz Métro, M. L’Écuyer a parlé de Rabaska comme d’une «police d’assurance».

Le porte-parole n’a pas voulu dire si une offre d’achat provenant de l’Administration portuaire de Québec (APQ) pourrait être considérée. «On verra ce que les travaux du comité vont donner et on avisera par la suite, mais on n’est pas là pour l’instant», a-t-il mentionné.

Le comité local qui élaborera le premier plan de développement de la nouvelle zone industrialo-portuaire Québec-Lévis rassemble l’APQ, les villes de Québec et de Lévis ainsi qu’une demi-douzaine de ministères et organismes provinciaux. Son premier mandat sera d’identifier des terrains pouvant servir au développement des activités portuaires, considérant que le Port de Québec n’a aucune réserve foncière.

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