Projet d’agrandissement du port – Rappel des faits (communiqué du Port)

11/06/2015

Source :

Marie-Andrée Blanchet
Conseillère, Relations publiques et événements
Administration portuaire de Québec
418 648-3640

Québec, le 11 juin 2015 – L’Administration portuaire de Québec souhaite rappeler les faits concernant le projet d’agrandissement des installations portuaires à Québec.

Le transport maritime mondial connaît une croissance soutenue qui a été bénéfique aux activités du Port de Québec en raison notamment de son avantage stratégique de 15 mètres de profondeur d’eau à marée basse. Or, celui-ci doit maintenant composer avec une congestion de ses espaces à quai en période de pointe qui mine sa compétitivité par rapport aux ports américains. De plus, le port ne possède pas l’espace nécessaire pour accueillir de nouvelles opportunités d’affaires et répondre à la demande grandissante pour l’exportation canadienne. Enfin, comme plus vieux port canadien, il doit générer des revenus suffisants pour assurer la réfection des infrastructures existantes.

Pour faire face à ses défis, l’Administration portuaire de Québec met de l’avant un projet stratégique afin de se doter de nouvelles infrastructures portuaires. Le projet global, intitulé Beauport 2020, se situe dans le secteur portuaire de Beauport. Il est estimé à 530 M$ et se réalisera en deux phases.

La phase 1 du projet propose uniquement le prolongement de la ligne de quai actuelle de 610 mètres dotée d’une profondeur d’eau de 16 mètres à marée basse, la création de 18,5 hectares de nouveaux terrains ainsi que la consolidation et le réaménagement de la plage existante. Le projet Beauport 2020 – phase 1 nécessite un investissement de 190 M$, pour lequel une participation financière de 62 M$ est demandée au gouvernement fédéral dans le cadre du programme Nouveaux Chantiers Canada, volet Infrastructures nationales. La phase 2 de ce projet global, soit la construction d’un Duc-d’Albe n’est pas planifiée et aucune demande financière à ce sujet n’a été déposée.

À noter que cinq engagements formels soutiennent la première phase.

  • Une fois l’étape du financement complétée, le projet sera soumis à un processus environnemental de participation citoyenne (PEPC). Ainsi, trois commissaires indépendants, assermentés qui souscriront à des valeurs éthiques reposant sur l’équité, l’impartialité, le respect et la vigilance s’assureront de rendre publique les études environnementales du projet et de conduire notamment des séances d’audiences publiques pour entendre les citoyens;
  • Les nouveaux terminaux seront 100% sous couvert;
  • Chaque nouveau projet qui pourrait s’implanter sur ce nouvel espace devra suivre le cadre rigoureux du processus environnemental de participation citoyenne. Aucun nouveau projet ne sera construit sans avoir franchi ce processus clair et transparent;
  • L’APQ favorisera les projets comportant une intermodalité à faible empreinte carbone; et
  • L’APQ assurera la consolidation et le réaménagement de la plage.

« Comme président-directeur général de l’Administration portuaire de Québec, je ne fais pas de politique. Mon devoir est de développer la mission du Port de Québec tout en étant à l’écoute des préoccupations citoyennes et d’adapter notre développement en conséquence. C’est précisément ce que je m’applique à faire depuis que je suis en poste. Dans un projet aussi stratégique pour la région que celui de Beauport 2020, il donc est impératif de s’en tenir aux faits et d’éviter d’apeurer la population avec des procès d’intention qui ne reposent sur rien de concret », a conclu Monsieur Girard.

En terminant, l’Administration portuaire de Québec tient à réitérer sa volonté à poursuivre ses échanges avec le gouvernement du Québec en vue d’établir une collaboration pour assurer les meilleures assises possibles à la réalisation du projet d’agrandissement qui est cruciale non seulement pour la région de Québec, mais hautement stratégique pour maintenir la compétitivité du Saint-Laurent comme corridor de commerce continental.

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