CARREFOUR DES LECTEURS
Le Soleil, publié le 2 juillet 2021
Laurentia, c’était dépendre du holding Hutchison Ports, basé à Hong Kong et enregistré dans un paradis fiscal, pour sa conception, sa construction et son exploitation.
Laurentia, c’était 610 mètres de remblai dans le fleuve d’une surface de 31,7 hectares;
Laurentia, c’était le dragage du fond marin à au moins 16 mètres de profondeur pour accommoder les super porte-conteneurs;
Laurentia, c’était l’équivalent de 700 000 conteneurs par année, avec le trafic ferroviaire et le camionnage requis dans les quartiers voisins;
Laurentia, c’était la disparition de la baie de Beauport telle qu’on la connaît;
Laurentia, c’était la destruction de la faune aquatique et l’élimination probable du bar rayé, espèce déjà en péril;
Laurentia, c’était l’altération définitive du paysage de Québec et du secteur D’Estimauville que l’on veut être un écoquartier;
Tout cela pour 75 ans de vie utile de ces installations portuaires, telle qu’estimée par l’Agence d’évaluation d’impact du Canada,
Adieu Laurentia! Richard Gagné, Ste-Pétronille