Yannick Bergeron, Radio-Canada, publié le 9 novembre 2018
En réévaluant ses demandes à la baisse, le regroupement de citoyens à l’origine d’une action collective dans le dossier de la poussière rouge a démontré que les montants initialement réclamés étaient largement exagérés, dénonce Arrimage Québec.
Dans sa plaidoirie, l’avocate de l’entreprise, Me Ariane-Sophie Blais, a noté vendredi que l’action collective visait au départ un montant total avoisinant les 100 millions de dollars pour l’épisode de poussière rouge survenu le 26 octobre 2012 dans le port et la Basse-Ville de Québec.
Jeudi, les avocats du regroupement ont fixé à un peu plus de 4,2 millions de dollars le montant total des réclamations.
« C’est une admission que leur recours était gonflé de 1000 % », a observé Me Blais.
Elle a convenu qu’une marge d’erreur était possible, mais pas de cette ampleur.
« On se défend depuis six ans d’un recours collectif démesuré », a déploré l’avocate d’Arrimage Québec.
Même si elles ont été revues à la baisse, l’entreprise juge que les réclamations des citoyens sont encore trop élevées.
Arrimage Québec estime que les dommages subis par les résidents auraient dû être évalués au cas par cas, et non dans le cadre d’un recours collectif.