L’entreprise Gestev, qui a renouvelé son contrat de gestion de la baie de Beauport pour les cinq prochaines années, estime que l’interdiction actuelle de la baignade décrétée par la Ville de Québec et la Santé publique freine le développement du site.

L’entreprise, qui gère le site depuis 2008, veut développer ce dernier en organisant notamment un tournoi de volleyball de plage international. Gestev désire également installer une scène permanente et développer une programmation hivernale sur le site.

Pour avoir les moyens de ses ambitions, Gestev mise sur une fréquentation accrue du site. Selon le directeur général de la baie de Beauport, Daniel Robitaille, la baignade est un bon moyen d’attirer la clientèle.

« Quand on permet la baignade, on a le triple de personnes. Donc, ça change la donne. À ce moment-là, notre restauration va fonctionner mieux, le bar va fonctionner mieux, le stationnement, etc. Ça nous permet d’aller chercher des revenus pour investir et aménager encore mieux la baie de Beauport », fait valoir Daniel Robitaille.

Ce dernier dit respecter la décision de la Ville de Québec et de la Santé publique d’interdire la baignade à la baie de Beauport en raison de la présence de coliformes dans l’eau.

Cependant, il croit qu’il y aurait moyen de permettre la baignade à certaines périodes de l’été, quand la qualité de l’eau le permet.