Extrait du document ci-dessus, datant de 1976:
« Considérant […] l’impact du remplissage sur l’attrait touristique de Québec, le Service de gestion de l’environnement croit qu’il serait pertinent de cesser le remplissage des battures de Beauport. […] Le Service de gestion de l’environnement est d’avis que si une zone industrialo-portuaire doit être développée dans la région de Québec, ce projet devrait être précédé d’une étude des sites alternatifs. Cette étude devrait inclure, outre les dimensions traditionnelles (physique et économique), la dimension environnementale. Ainsi, la décision de développer serait prise avec un éventail de connaissances beaucoup plus complet, évitant ainsi de détruire irrémédiablement des sites à conserver. […] Les propriétés du Gouvernement fédéral doivent contribuer au développement régional tout en respectant la qualité de la vie. Ce serait jouer le jeu des spéculateurs que de rechercher la seule rentabilité économique d’un développement. C’est avec une grande prudence et une connaissance suffisante du contexte global (social, économique et environnemental) que la décision de développer à un endroit donné une zone industrialo-portuaire à Québec devrait être prise. »
Extrait du document ci-dessus:
« Le ministre a rappelé que l’autoroute a pour fonction de desservir le port de Québec dont le projet d’extension sur les battures sera discuté la semaine prochaine à Québec. »
Le Port de Québec se propose de récupérer 330 hectares du fleuve – Le Soleil 1978-10-26
[Note de ASLB: En 1981, une étude de la firme Pluram pour le compte du Port de Québec s’est penchée sur les répercussions environnementales et économiques d’un projet d’agrandissement portuaire à Beauport de même nature (remblaiement) que celui envisagé aujourd’hui, mais environ 10 fois plus gros (210 hectares). L’étude estimait les impacts économiques de l’exploitation de cet agrandissement comme étant mineurs :
On peut raisonnablement conclure que l’impact économique d’un projet 10 fois plus petit serait encore plus faible, sans compter que l’exploitation d’un terminal de vrac est probablement davantage automatisée aujourd’hui qu’en 1981.]
[Note de ASLB: ce mémoire du parti municipal Rassemblement populaire vaut le détour: Mémoire RP battures Beauport – 1982]