Mylène Moisan, Le Soleil, publié le 15 mars 2020
Soulevant de nombreuses erreurs dans l’analyse de la preuve, Véronique Lalande et Louis Duchesne sont d’avis que le juge a erré dans l’évaluation du lien entre les activités portuaires et la quantité de poussière qui se retrouve en quantité abondante et de façon récurrente dans la zone visée par le recours.
Tout en rejetant la responsabilité du Port et d’Arrimage, le juge Jacques G. Bouchard de la Cour supérieure a reconnu que le problème de poussière est bien réel. «Aux yeux du Tribunal, ces témoins paraissent sincères et crédibles. À n’en point douter, cette poussière leur cause des inconvénients sérieux.» Il a toutefois conclu que «la contribution des activités portuaires aux troubles invoqués est à toutes fins pratiques nulle» et que le Port et Arrimage «ont démontré un comportement exemplaire».
Dans un courriel transmis dimanche soir aux membres du recours, les bureaux d’avocats Trudel Johnston & Lespérance et Jean-François Bertrand inc, indiquent que les délais pourraient être longs. «Nous ne savons pas encore quand la Cour d’appel entendra la cause, mais aucune décision sur cet appel n’est attendue dans la prochaine année.»