La recherche sur la qualité de l’air se poursuit à Québec

Isabelle Porter, Le Devoir, publié le 27 février 2020

Une unité mobile

La DSP cherche aussi à mesurer la qualité de l’air à proximité des autoroutes. Depuis juin 2019, une voiture à hydrogène sillonne, chaque semaine, les grandes artères du territoire, de Beauport à Sainte-Foy en passant par Charlesbourg et Lebourgneuf. Le but, précise la Dre Goupil-Sormany, consiste à voir comment l’aménagement du territoire influence la pollution. On a ainsi mesuré une quinzaine de paramètres : la proximité avec les trajectoires des avions, le haut et le bas des côtes, la présence de voies ferrées, d’autoroutes, d’industries, etc. Des enquêtes similaires ont déjà été menées à Montréal, à Vancouver et à Toronto, mais c’est la première fois qu’une ville de taille intermédiaire comme Québec en est le sujet.

Un autre volet de la recherche porte sur l’incidence des grandes industries qui figurent dans le dernier Inventaire national des rejets polluants du Canada (voir le tableau) et les croiser avec les taux d’asthme et de maladies cardiovasculaires des populations environnantes.

Or, à nouveau, cela ne permettrait pas de mesurer l’effet des activités du Port et d’Arrimage Québec parce qu’une bonne partie d’entre elles sont considérées comme « mobiles » et impliquent du transbordement, ce qui limite les mesures, selon Mme Goupil-Sormany.

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