Agence QMI, 16 septembre 2016

MATANE – Le port de Matane est en mauvais état, au point de compromettre les activités commerciales de ses usagers.

Le maire Jérôme Landry exige des investissements rapides de la part du gouvernement fédéral.

«Depuis trois ans, on a vraiment une hausse des activités au port de mer. Cette année 2016 va sûrement être une année record. Ce qui se produit, c’est qu’on a de plus en plus d’activités, les bateaux sont de plus en plus gros et notre quai n’est pas capable de suivre. Les infrastructures sont désuètes, on a eu des bris importants cet été et on voit vraiment qu’il y a une inquiétude de la part de nos industriels par rapport à la fiabilité des installations», a affirmé Jérôme Landry.

Parmi les industriels pour qui le port est essentiel, on compte entre autres Tembec. L’entreprise y transite plus de 200 000 tonnes de papier par année et Marmen l’utilise pour exporter des composantes d’éoliennes.

Transports Canada reconnaît que l’espérance de vie de la zone de transbordement du port ne dépasse pas sept ans.

Le problème le plus criant est la capacité portante des infrastructures qui, au fil des ans, a été réduite de moitié. Or, au cours de cette même période, les charges transbordées sont devenues de plus en plus importantes.

Résultat, des ingénieurs sont régulièrement sollicités afin de garantir les activités au port. Cette situation traduit ce pour quoi des investissements sont plus que nécessaires, rapidement.

Le maire Jérôme Landry et plusieurs industriels de Matane se sont réunis une première fois cette semaine afin de fourbir leurs armes pour convaincre le gouvernement fédéral.