Pierre-Paul Biron, Journal de Québec, publié le 26 juin 2016
La fin de semaine a été parfaite pour la baie de Beauport qui a pu compter sur l’appui de Dame nature pour le lancement de ses activités, au plus grand plaisir des milliers de personnes qui ont profité du site ces derniers jours.
Le directeur général de la baie de Beauport était véritablement enchanté de ce premier weekend d’opération. «Ça fait des années qu’on travaille pour ce moment là, on y est arrivé. C’est le bonheur total», lançait Philippe Laperrière, le sourire aux lèvres en jetant un coup d’œil sur la plage bondée.
La réponse des gens de Québec étant déjà excellente, le DG entrevoit l’avenir avec beaucoup d’optimisme. «Ça prenait une équipe forte, des partenaires intéressants et de la baignade. Maintenant qu’on a ça, il reste beaucoup à faire et à bâtir. C’est le début d’une aventure extraordinaire», confie Philippe Laperrière.
Sous le charme
Pour ce qui est de l’opinion des baigneurs rencontrés sur place hier, elle était unanime. La baie de Beauport deviendra un incontournable à Québec. «Ça fait du bien de se sentir comme si on n’était pas en ville à dix minutes à peine de la maison», confiait Renald Verret, bien installé au soleil avec sa conjointe Louise.
Les faibles coûts d’entrée (2$ par adulte et gratuit pour les moins de 17 ans, 10$ de stationnement) plaisent beaucoup aux citoyens du coin. «C’est une belle journée avec les enfants pour pas grand chose. Pour les gens qui ont moins les moyens, c’est une très belle alternative», fait remarquer Luc Munger.
Tout n’est pas parfait
Même si tous ont apprécié leur journée, certains aspects restent à être retouchés pour que le site soit idéal. L’accès à la baie et la signalisation demeurent les deux enjeux prioritaires des usagers. «C’est très dommage qu’il n’y ait pas encore d’autobus. C’est encore les gens moins fortunés qui n’ont pas accès», clame Louise Boulanger, venue en transport adapté.
Questionné à ce sujet, Philippe Laperrière a confirmé que des discussions étaient bel et bien en cours avec le RTC, comme indiqué par la conseillère Julie Lemieux samedi. «Je pense qu’on est en train de faire la démonstration que les gens ont envie de venir ici, croit le DG. Je trouve dommage que les gens qui n’ont pas de voiture ou que des familles qui ont moins de revenus ne puissent pas se rendre.»